Résumé :
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Destinée à l'origine, à corriger les insuffisances de la loi HPST du 21 juillet 2009, la loi du 26 janvier 2016 déborde largement de ce cadre, ce que traduit le gonflement progressif du projet. La complexité du texte en est une conséquence partielle, aggravée par la décision du Conseil constitutionnel et les nombreux textes d'application attendus. Pourtant une intention est nettement affichée : renforcer la place occupée par l'hôpital public, après avoir constaté les limites de la mise en concurrence avec le secteur privé. La loi de 2016 cherche à établir une meilleure articulation avec la médecine de ville, afin de conforter l'approche dite "populationnelle" destinée à renforcer l'égalité dans l'accès aux soins. Dans ce contexte, la territorialisation induit une logique de hiérarchie fonctionnelle au sein du service public hospitalier, mais suppose une amélioration des coopérations, avec la médecine de ville, ainsi qu'avec les établissements privés.
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