Résumé :
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Le pouvoir d’agir, l’empowerment, qui visent notamment à la participation et à l’autonomie des personnes et des collectifs accompagnés sont aujourd’hui privilégiés dans le cadre des nouvelles politiques sociales et de santé. Comment ce modèle d’intervention perçu idéalement dans les textes comme une avancée démocratique, mais dans la réalité mal connu et peu développé en France, tant dans les institutions que par les professionnels, peut–il aujourd’hui dépasser le stade d’une simple déclaration d’intentions ? C’est par la mise en œuvre locale d’une action sociale et de santé décloisonnée, plus collective et simplifiée, que le pouvoir d’agir et l’empowerment pourront s’imposer et prétendre contribuer à la construction d’une société plus juste. Mais ce sont aussi les dispositifs de formation et de recherche en intervention sociale et de santé qui doivent relever le défi d’une démarche et de pratiques professionnelles qui ne peuvent s’improviser tout en se réformant. (R. A.)
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