Résumé :
|
[BDSP. Notice produite par APHPDOC J99qCR0x. Diffusion soumise à autorisation]. Objectif : Déterminer les facteurs liés au travail, associés à une rechute tabagique parmi une cohorte de patients, suivis par une consultation hospitalière anti-tabac et qui avaient arrêté de fumer. Méthode : Au total, 155 patients, occupant un emploi stable au moment du sevrage, ont été contactés par téléphone 6 mois après l'arrêt du tabac. Il leur a été demandé s'ils ont rechuté au cours des 6 derniers mois et des données socioprofessionnelles ont été recueillies. Pour les patients qui avaient rechuté, les questions ont été posées pour la période qui précédait la rechute. Le groupe d'abstinents à 6 mois du jour de l'arrêt et le groupe de personnes qui avaient rechuté ont été comparés. Les facteurs personnels et professionnels significativement liés à la rechute et certains facteurs d'importance (comme le résultat du test de Fagerström) ont été inclus dans une analyse multivariée par régression logistique. Résultats : Parmi les 94 participants, 51 déclaraient avoir rechuté et 43 être abstinents. En analyse multivariée, un travail dans une entreprise de taille moyenne (10-50 salariés) par rapport au travail dans une entreprise de plus de 50 salariés (OR=4,55 ; IC : 1,35-15,39), un travail à temps plein (OR=9,17 ; IC : 1,56-53,86), un travail de nuit (OR=5,84 ; IC : 1,22-27,98) ont été démontrés comme des facteurs de risque indépendants de rechute à 6 mois dans la population étudiée. Conclusion : Ces résultats suggèrent que l'échec d'un sevrage tabagique peut être influencé par des facteurs liés au travail.
|