Résumé :
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[BDSP. Notice produite par ORSMIP AR0xoJmD. Diffusion soumise à autorisation]. Les sociétés occidentales contemporaines postulent et promeuvent la figure d'un individu autonome et responsable (Ehrenberg, 2010). Différentes politiques publiques et lois récentes en témoignent, à travers le développement de dispositifs visant à garantir l'autonomie des personnes, à la préserver et à encourager son développement (Winance, 2007), que ce soit dans les domaines sanitaire, social et médico-social ou dans celui de la protection des majeurs. Dans le contexte français, l'évolution législative a tendu à redistribuer la légitimité à décider du côté du patient, mais dans certaines limites et sans lui attribuer la pleine souveraineté sur les décisions qui le concernent. Cet article s'articule autour de trois axes : au-delà de la médicalisation des décisions pour autrui ; une réflexion sur les liens entre qualifications et décisions pour autrui ; pour une approche micro-politique des décisions pour autrui. (R.A.).
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