Résumé :
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On croit volontiers que les cliniques privées, qui occupent une place majeure dans le paysage hospitalier français, sont nées après la Seconde Guerre mondiale, uniquement dans le sillage des progrès de la chirurgie. Dès la Révolution et pendant tout le XIXe siècle, des établissements privés variés (commerciaux, mutualistes, confessionnels) répondent aux besoins croissants d'hospitalisation que l'hôpital public ne peut, ne veut ou ne sait satisfaire. En 1930, leur rôle est déjà si grand que l'on autorise les assurés sociaux à les fréquenter. Désormais devenues concurrentes des hôpitaux publics, les cliniques accélèrent leur développement, en particulier grâce à une organisation syndicale efficace qui sait se faire entendre des pouvoirs publics. De ce dialogue émerge un compromis original qui voit des entreprises privées de plus en plus étroitement associées à une œuvre de santé publique. (4ème de couv.)
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