Titre : | Evaluation du risque lié à l'exposition aérienne à Aspergillus fumigatus |
Auteurs : | Christopher Leleu ; Francis Derouin, dir. ; Réseau doctoral en santé publique - EHESP ; ED 393 « École doctorale Pierre Louis de santé publique : épidémiologie et sciences de l’information biomédicale » – UPMC |
Type de document : | Thèse |
Année de publication : | 2012 |
Description : | 176p. / tabl., fig., ann. |
Langues: | Français |
Classement : | THESE12/ (Thèse soutenue en 2012) |
Mots-clés : | Champignon ; Exposition ; Infection ; Infection nosocomiale ; Inhalation ; Contamination ; Biostatistique ; Mesure risque ; Evaluation |
Résumé : | Aspergillus fumigatus est un champignon filamenteux pathogène responsable de différentes formes d’infections pulmonaires allergiques sur les sujets immunocompétents et d’infections invasives chez les patients neutropéniques. L’inhalation de spores est le mode habituel de contamination suggérant un rôle majeur de l’environnement dans l’épidémiologie de l’aspergillose. Cependant, la relation entre les concentrations d’Aspergillus dans l’air et la probabilité d’infections ne sont pas connues. Dans cette étude, trois approches complémentaires ont été proposées pour analyser cette relation. In vitro, nous avons utilisé un dispositif de culture en interface air-liquide pour analyser les conséquences de l’exposition de cellules pulmonaires A459 à différentes concentrations de spores d’Aspergillus fumigatus. Aucun effet significatif sur la production de cytokines pro-inflammatoires n’a été retrouvé suite à cette exposition, même lorsque cette exposition aspergillaire était combinée avec une exposition au formaldéhyde. In vivo, la relation entre l’exposition à des spores d’Aspergillus et la survenue d’une infection a été étudiée dans un modèle murin d’aspergillose invasive en utilisant la souche de référence Af293 d’Aspergillus fumigatus. Dans une approche bayésienne la relation dose-infection entre probabilité d’infection et exposition aux spores a été estimée en utilisant le modèle exponentiel et le modèle plus flexible bêta-Poisson. Ceci a permis d’estimer la dose infectieuse 50 à 1,8-1,9.104 spores inhalées viables. Secondairement, ce modèle a été utilisé pour mettre au point un nouveau modèle de réactivation d’aspergillose et étudier l’efficacité de l’amphotéricine B liposomale dans la prophylaxie de l’aspergillose invasive. Chez l’homme, nous avons tenté d’estimer la relation entre l’exposition environnementale aux spores fongiques et l’incidence de la colonisation ou de l’infection aspergillaire chez 44 transplantés pulmonaires étudiée de façon consécutive. A l’aide d’un modèle de régression par GEE, nous avons trouvé une relation significative entre la contamination des surfaces par Aspergillus et l’incidence de la colonisation. De plus, nous avons montré des identités génotypiques entre les isolats cliniques et environnementaux d’Aspergillus, ce qui confirme les risques d’acquisition d’Aspergillus dans le cadre hospitalier. Globalement, ces résultats apportent des données nouvelles sur la relation entre la contamination environnementale et la probabilité d’aspergillose chez les patients immunodéprimés. (R.A.) |
Diplôme : | Thèse du réseau doctoral en santé publique animé par l'EHESP |
Spécialité de la thèse : | Biostatisque |
Plan de classement simplifié : | Thèses du réseau doctoral en santé publique animé par l'EHESP |
En ligne : | http://documentation.ehesp.fr/theses/leleu.pdf |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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080991 | THESE12/0002 | Thèse | Rennes | Magasin | Empruntable Disponible |
Documents numériques (1)
![]() these_Leleu URL |