Titre : | Re-emerging human viral pathogens of the Republic of Djibouti (Africa) : Reporting on Pandemic Influenza A/H1N1/2009 and arboviruses epidemiology |
Auteurs : | Fred Nyamwata Andayi ; Xavier De Lamballerie, dir. ; Réseau doctoral en santé publique - EHESP ; ED 62 « Sciences de la vie et de la santé » – Aix-Marseille Université |
Type de document : | Thèse |
Année de publication : | 2014 |
Description : | 174p. / tabl., fig., ann. |
Langues: | Anglais |
Classement : | THESE14/ (Thèse soutenue en 2014) |
Mots-clés : | Arbovirus ; Vecteur ; Epidémiologie ; Grippe ; Prévalence ; Infection ; Epidémie ; Risque ; Surveillance épidémiologique ; Enquête transversale ; Djibouti ; Afrique ; Pays voie développement ; Santé publique [spécialité] |
Résumé : | La grippe, les maladies pseudo grippales (ILI) ainsi que les maladies à transmission vectorielle constituent la majeure partie des infections virales qui touchent les pays émergents. A ce jour, peu d’informations sont disponibles sur ce sujet. C’est notamment le cas de la République de Djibouti. Le but de cette thèse a été de réaliser un inventaire des infections liées à ces deux groupes de pathogènes (grippe et ILI d’une part, maladies à transmission vectorielles d’autre part) à l’occasion de la pandémie de grippe A/H1N1/2009 (H1N1p) et des infections à arbovirus qui ont eu lieu au cours de l’hiver 2010. Nous avons commencé par faire un bilan sur les données concernant la surveillance des syndromes ILI. Nous nous sommes basés sur les éléments fournis par les établissements de santé et les laboratoires de diagnostic, les informations issues de la pharmacovigilance et les données climatiques. Ces résultats ont été confrontés à ceux obtenus par une étude d’observation réalisée sur une cohorte en contexte de pandémie grippale (COPANFLU). Cette étude examinait les possibles liens entre la prévalence et les facteurs de risques associés à l’infection au niveau domestique. La dernière partie du travail portait sur l’épidémiologie des arboviroses. Elle a été réalisée sur les mêmes individus et en suivant un protocole identique à celui de l’étude COPANFLU. En ce qui concerne la grippe, ce travail montre que la surveillance locale a été à même de détecter le pic d’ILI lors de la première vague pandémique, pic correspondant bien à l’infection par H1N1p. L’étude copanflu (réalisée durant la seconde vague pandémique) a confirmé une forte prévalence (30%) de H1N1p. Elle met également en évidence le fait que la population la plus fortement touchée correspond à des individus jeunes ainsi qu’à des populations résidant dans le quartier (District 4) où les inégalités sociales sont les plus fortes. Ces données indiquent que le contrôle des ILI doit se faire (dans le futur) par une approche ciblant les individus vulnérables ainsi que certaines populations spécifiques. Sur le plan général, le manque de données de surveillance robustes sur les ILI est certainement une des causes de la sous estimation du poids de la maladie au niveau épidémiologique dans les pays en voie de développement, et ce malgré un profil de la maladie similaire à celui observé au sein des pays développés. Sur le sujet des arbovirus, ce travail confirme la forte prévalence des infections par des virus transmis par les moustiques de type Aedes (Chikungunya 2.6% et Dengue 21.8%) et par les phlébotomes (Toscana 3.7%). Les cas d’infection sont concentrés dans le centre de la ville (District1). Peu d’infections par des virus transmis par les moustiques de type Culex (Rift Valley Fever) et les tiques (Tick Borne Encephalitis et Alkhumra Hemorrhagic Fever) ont été rapportées. Ce dernier sujet demande à être approfondi. En général, les prédicteurs d’infections à arbovirus les plus puissants au niveau statistique sont les caractéristiques liées au type de logement et l’environnement dans lequel il se trouve. Ces caractéristiques sont corrélées aux facteurs écologiques qui influent sur la survie des vecteurs au sein de la niche locale. Cette étude démontre une circulation autochtone des arbovirus au sein de la République de Djibouti et fournit un bilan épidémiologique détaillé qui pourra être utilisé dans des programmes de contrôle et de prévention futurs. Un point fort de cette étude est que les cas d’arboviroses sont plus fortement prévalent au centre de la ville (District 1) et qu’on observe une décroissance du nombre de cas avec l’éloignement vers la périphérie (District 4). Le phénomène inverse est observé pour les cas d’ILI et de grippe pandémique. Ces deux observations illustrent bien l’importance de la mise en place de solutions ciblées et adaptées à la zone concernée afin d’optimiser le coût des programmes de santé. (R.A.) |
Diplôme : | Thèse du réseau doctoral en santé publique animé par l'EHESP |
Spécialité de la thèse : | Pathologie humaine - Maladies infectieuses |
Plan de classement simplifié : | Thèses du réseau doctoral en santé publique animé par l'EHESP |
En ligne : | http://documentation.ehesp.fr/theses/andayi.pdf |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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080983 | THESE14/0001 | Thèse | Rennes | Magasin | Empruntable Disponible |
Documents numériques (1)
these_Andayi URL |