Résumé :
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L’évolution du paysage hospitalier depuis un siècle a été rapide et a vu de grandes avancées de prise en charge des malade et d’humanisation des soins. Les différents mouvements architecturaux qui se sont succédé ont laissé des strates successives dans de nombreuses villes, et ont été, depuis la Seconde Guerre mondiale, de manière d’abord indirecte, puis de manière plus impérative, l’objet de contraintes économiques et de recherche de gains de productivité. Le vieillissement de la population modifie profondément les besoins en matière de santé, et incite à considérer globalement la répartition de l’offre de soins, en tenant compte à la fois de la nécessité de pôle médico-techniques ultra-spécialisés et en même temps de structures modernes de proximité. C’est ce tissu que nous analysons ici, en réfléchissant à des établissements intermédiaires, des « smart hôpitaux », entre grandes structures et domiciles ou maisons de retraite. Ils devraient avoir l’agilité de structure et de gestion pour suivre les personnes à risque, anticiper des décompensations, éviter un certain nombre d’urgences, bref fluidifier les pratiques ambulatoires.
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