Titre :
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Devenir des patients reçus en consultation de souffrance psychologique au travail au CHU de Reims en 2012 (2015)
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Titre original:
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Becoming of patients who consulted for distress at work in the university hospital of Reims in 2012
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Auteurs :
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S. MICHELET ;
F.X. LESAGE
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Type de document :
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Article
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Dans :
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Archives des maladies professionnelles et de l'environnement (vol. 76, n° 1, février 2015)
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Pagination :
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11-20
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Langues:
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Français
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Mots-clés :
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Souffrance morale
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Risque psychosocial
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Coût maladie
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Médecine travail
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Epuisement professionnel
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Résumé :
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[BDSP. Notice produite par APHPDOC EBAR0xjF. Diffusion soumise à autorisation]. La souffrance psychologique au travail est devenue un motif fréquent de consultation au sein des services de pathologie professionnelle. Elle représenterait près de 30% des motifs de consultations. Le but de cette étude est d'évaluer l'impact médical et social de cette souffrance mentale au travail et de dégager des facteurs d'évolution péjorative ou favorable. Méthode : il s'agit d'une étude téléphonique rétrospective descriptive réalisée en 2013 chez les patients ayant consulté entre le 1er janvier et le 31 décembre 2012 en souffrance au travail au CHU de Reims. Les patients ont été interrogé sur leur devenir médical (durée de l'arrêt maladie, suivi spécialisé, etc.) et socioprofessionnel (perte d'emploi, durée du chômage, etc.). Résultats : cent un patients ont été inclus. La durée moyenne des arrêts maladies était de 7 mois, et la prise en charge thérapeutique avait duré 1 an en moyenne. Un patient sur deux était maintenu dans l'emploi, mais avec de fortes disparités en fonction du régime. La moitié des sujets ayant perdu leur emploi avaient retrouvé un emploi au moment de l'étude, avec une durée de chômage moyenne de 4,5 mois. Les pertes de revenus liées à cette souffrance au travail étaient estimées à 25% des revenus antérieurs. Conclusions : le coût médical direct et socioprofessionnel des situations de souffrance au travail est important et ce d'autant plus que cela concerne un nombre important de salariés. Cette étude apporte de nouveaux éléments sur les conséquences directes pour les patients consultant dans une unité de souffrance au travail.
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