Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INPES R0x8Ctrs. Diffusion soumise à autorisation]. L'utilisation de lignes d'accueil téléphonique d'aide à l'arrêt du tabac (quitline) peut inciter à des tentatives d'arrêt et encourager à l'abstinence chez les fumeurs, mais les taux d'utilisation sont faibles et les effets des entretiens brefs dans le cadre des quitlines pas clairement démontrés. Dans cette étude, une intervention brève a été conduite auprès de fumeurs qui ont exprimé une motivation pour cesser de fumer dans les 30 prochains jours (N=221) afin d'encourager à l'utilisation de la ligne d'aide de leur Etat. Les corrélations liées à l'utilisation de la ligne d'aide ont été examinés, et une comparaison entre les appelants de lignes d'aide et les non-appelants a été réalisée sur les résultats obtenus à 2 mois de suivi concernant l'utilisation de médicaments d'aide au sevrage, les tentatives d'arrêt et l'abstinence. Parmi les 221 fumeurs orientés vers la ligne d'aide, 34% l'ont appelée. La motivation de base distingue les appelants de la ligne d'aide des non-appelants. l'utilisation de la quitline était positivement associée à l'utilisation de médicaments d'aide au sevrage, une association qui est restée robuste, même après ajustement de la motivation de base pour l'arrêt du tabac. Une tendance a été observée dans lequel les appelants étaient légèrement plus susceptibles que les non-appelants de déclarer à la fois une tentative d'arrêt dans les 24h et une abstinence à 7 jours. Comparés aux non-appelants, les appelants ont également fait preuve d'une plus grande confiance dans la possibilité d'arrêter et ont accru leur auto-efficacité à résister aux tentations de fumer lors du suivi. Cette étude démontre qu'une intervention minimale peut promouvoir l'acceptation de lignes d'aide et favoriser de bons résultats du sevrage chez les fumeurs motivés pour arrêter de fumer.
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