Titre : | Atlas de la démographie médicale en France. Situation au 1er janvier 2015 |
Auteurs : | Jean-François Rault, dir. ; Gwénaëlle Le Breton-Lerouvillois ; Conseil National de l'Ordre des Médecins (CNOM) (Paris, FRA) |
Type de document : | Rapport |
Editeur : | Paris [FRA] : Conseil National de l'Ordre des Médecins (CNOM), 2015/06 |
Description : | 322p.. / tabl., graph., carte |
Langues: | Français |
Mots-clés : | Démographie médicale ; Médecin ; Retraite ; Effectif ; Densité médicale ; Région ; Département ; Sexe ; Age ; Mode exercice professionnel ; Médecin généraliste ; Médecin spécialiste ; Interne ; Exercice libéral ; Exercice salarié ; Cumul emploi retraite ; Remplacement professionnel ; Spécialité médicale ; Chirurgie ; Médecine générale ; Féminisation ; Diplôme ; Etranger ; Donnée statistique ; Evolution ; Prévision ; France |
Résumé : |
Ce rapport constitue la 9ème édition de l'Atlas national de la démographie médicale, réalisé à partir des chiffres du Tableau de l'Ordre au 1er janvier 2015. Cette nouvelle édition met en défaut un grand nombre d’idées reçues sur la profession :
• Sur le numerus clausus et la pénurie de médecins : avec 281 087 médecins inscrits au tableau de l’Ordre en 2014, la France n’a jamais compté autant de médecins et le nombre de médecins actifs a doublé en 35 ans (215 539 médecins étaient en activité en 2014). Concernant le numerus clausus qui serait trop restreint, ses effectifs ont pourtant presque triplé ces dix dernières années pour atteindre 7497 places. • Sur la féminisation et l’exercice libéral : les femmes médecins sont beaucoup plus nombreuses que les hommes chez les moins de 45 ans et 58% des nouveaux inscrits sont des femmes. Cette féminisation avérée de la profession profite largement au secteur libéral : 60% des médecins généralistes libéraux mixtes âgés de moins de 40 ans sont des femmes. Par ailleurs, S’il est vrai que lors de leur première inscription à l’Ordre, à peine 15% des jeunes médecins choisissent l’exercice libéral/mixte en 1ère intention, cinq ans plus tard, 40% s’orientent vers ce mode d’exercice. • Sur les déserts médicaux : les territoires en danger pour les soins de premier recours ne concernent pas exclusivement les territoires ruraux mais aussi les métropoles, comme Paris, voire des villes moyennes, comme Châteauroux. Sur la période 2007/2015, la région Ile-de-France recense en effet une diminution de 6% des médecins en activité régulière, alors que la région des Pays-de-la-Loire comptabilise une hausse de 6%. • Sur les médecins à diplômes étrangers : le nombre de médecins titulaires d’un diplôme obtenu hors de France augmente depuis 2007 (+42,7%), toutefois ces médecins ne peuvent pas aujourd’hui pallier le manque d’effectifs car ils privilégient massivement l’exercice salarié (62%) ou mixte (13%). • Sur les effectifs en médecine générale et les spécialités : on dénote une baisse constante depuis 2007 des effectifs en médecins générale (on est passé de 64 778 médecins généralistes en 2007 à 58 104 en 2015, soit une baisse 10,3%, et une baisse de 6,8% est à prévoir pour les années 2015-2020). Du côté des spécialités, l’exercice libéral reste en progression (entre 2007 et 2015, il était en hausse de 6,2% pour les spécialités médicales et de 25,8% pour les spécialités chirurgicales). Toutefois, 4 spécialités sont en souffrance: la rhumatologie (-10,3% depuis 2009), la dermatologie (-7,7% depuis 2009), la chirurgie générale (-24,7% depuis 2009), l’ORL (-7,8% depuis 2009). |
En ligne : | http://www.conseil-national.medecin.fr/sites/default/files/atlas_national_de_la_demographie_medicale_2015.pdf |
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