Résumé :
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D'un côté, des Grecs qui estiment insupportable la cure d'austérité qu'on leur fait subir : de l'autre, des Allemands qui trouvent qu'ils n'ont pas à payer pour les erreurs des gouvernements grecs et veulent que la Grèce rembourse ses dettes... Cet antagonisme renvoie, de façon schématique, à l'écart économique entre le Sud et le Nord de l'Europe. Au-delà de la polémique, un constat s’impose : ce ne sont pas les plus pauvres des grecs, pas plus que les plus pauvres des portugais ou des espagnols qui sont responsables de la crise économique qui a éclaté en 2008 dans toute l'Europe et qui a conduit à des plans d'austérité. Ce sont pourtant eux qui en paient le prix fort. Dans un contexte économique morose, cette situation repose la question du modèle social auquel peut encore - ou non - aspirer l'Union européenne.
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