Résumé :
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Faire le constat de la souffrance des familles et des équipes en EHPAD est banal. Depuis longtemps ont été tentées différentes solutions pour créer un dialogue constructif entre familles et professionnels : fêtes et anniversaires, ou entre familles ou résidents et encadrement : association de familles, Commission de la Vie sociale, visiteurs bénévoles. Le dialogue reste souvent difficile. La famille culpabilisée réclame à l'équipe ce qu'elle n'a pu arriver à faire au domicile. L'équipe outragée se met sur la défensive devant des accusations jugées fausses et infamantes. Entre les deux deux, qui de partenaires sont parfois devenus adversaires, un tiers neutre, totalement indépendant, formé et informé à la fois sur la vie, l'aide et le soin en EHPAD et sur les besoins des personnes devenues dépendantes, capable d'entendre les deux langages, les deux plaintes, serait souvent utile pour faire cesser malentendus et confrontations inutiles, épuisantes et douloureuses. Faut-il parfois un médiateur d'institution pour rétablir un dialogue positif autour de l'aide à la personne dépendante accueillie ?
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