Résumé :
|
Dès 1972, l’organisation Mondiale de la Santé (OMS) a défini les effets indésirables des médicaments (EIM) comme « des réactions nocives et non voulues, se produisant aux posologies normalement utilisées chez l’homme pour la prophylaxie, le diagnostic ou le traitement d’une maladie ou la modification d’une fonction physiologique ». Cette définition inclut, en 2000, les réactions résultant d’un mésusage d’un produit de santé (usage abusif, erreurs médicamenteuses…), un syndrome de sevrage lors de son arrêt, et toute réaction nuisible pouvant découler d’une mauvaise qualité du produit de santé. Pour répondre à la pharmacovigilance, les Centres Régionaux de Pharmacovigilance (CRPV) contrôlés par l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM), supervisée par l’EMA (European Medecine Agency) visent à assurer la sécurité du médicament dès son Autorisation de Mise sur le Marché (AMM), Autorisation Temporaire d'Utilisation (ATU) et tout au long de sa commercialisation. En raison de la sous déclaration des effets indésirables des médicaments (EIM) par les professionnels de santé aux CRPV, l’ANSM a mis en place en 2011 la possibilité pour les patients et associations de patients de déclarer, directement au CRPV, un évènement indésirable lié à un produit de santé. Cette étude rend compte d’une enquête menée auprès de patients dans le département de l’Hérault du 15/05/2013 au 04/07/2013, au moyen d’un questionnaire administré par un unique enquêteur.
|