Résumé :
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Pourquoi s’efforcer de créer une formation universitaire d’un métier qui n’existe pas ? Essentiellement parce que son absence à l’hôpital était de plus en plus remarquable. Le métier de préventeur est bien une conception émergente de la protection des salariés que la législation mais aussi la demande d’une meilleure qualité de vie au travail ont favorisée. Pour que ce métier recouvre une véritable réalité, il doit être professionnalisé, c’est-à-dire bénéficier d’une formation adaptée et de qualité reconnue ! C’est à partir de ce constat que l’Association nationale pour la formation permanente du personnel hospitalier (ANFH) d’Île de France, sollicitée par plusieurs établissements hospitaliers, et avec le concours de l’échelon national de cet acteur majeur de la formation, s’est rapprochée du fonds de modernisation pour donner une réalité financée à un projet qui a fait l’unanimité des instances paritaires. La formation est sur le bon chemin puisqu’une troisième promotion est en cours, que l’université poursuit sa démarche et que les personnes récemment qualifiées mettent désormais en œuvre leurs savoirs au bénéfice des personnels hospitaliers. De plus, les préventeurs en exercice affinent et affirment leur positionnement à l’hôpital, ce qui n’est pas une évidence compte tenu des acteurs en présence dans le champ de la prévention et de la prise en charge des risques professionnels. Cela n’exclut pas la nécessité d’envisager des perspectives encourageantes pour ce métier dont le grade le plus adapté reste celui de technicien (supérieur) hospitalier chargé de la sécurité des biens et des personnes (domaine hygiène et sécurité).
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