Résumé :
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[BDSP. Notice produite par InVS qmoR0x8F. Diffusion soumise à autorisation]. Une semaine de dépistage rapide du VIH (Flash Test) a été organisée en 2013 dans quatre régions particulièrement concernées par l'épidémie : Île-de-France, Provence-Alpes-Côte d'Azur, Rhône-Alpes et Guyane. Un questionnaire proposé aux personnes dépistées a permis d'analyser le public touché par cette intervention. L'analyse a porté sur 8 713 personnes. Le public était principalement masculin et jeune. Les participants étaient pour 38% d'entre eux nés à l'étranger. Les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes représentaient près de 15% de la population testée, les usagers de drogues par voie injectable 2,4% et les personnes transgenres 0,3%. Les répondants étaient 64% à avoir déjà eu un test VIH au cours de la vie. Au cours de la semaine, 48 personnes ont découvert leur séropositivité au VIH (0,55%). Par rapport aux actions de dépistage communautaire mises en place en 2011, l'intervention a relativement moins touché les populations particulièrement exposées au VIH. Les participants de Flash Test n'étaient pas particulièrement éloignés du dispositif de dépistage. Enfin, la capacité à dépister des personnes séropositives était similaire à celle du dispositif des CDAG/Ciddist, voire plus basse pour la Guyane. L'opération Flash Test a probablement constitué un apport en termes de mobilisation des acteurs du dépistage et de visibilité du dépistage du VIH et des tests rapides auprès du public. Néanmoins, l'analyse des caractéristiques des participants ne permet pas d'identifier une plus-value en termes épidémiologiques de ce modèle par rapport au dispositif de dépistage existant. (R. A).
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