Résumé :
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En République démocratique du Congo, la pratique des essais thérapeutiques de nouvelles associations de plantes médicinales touche un malade sur quatre qui recourt aux services des tradipraticiens pour des soins. Avec ses associations de nouvelles plantes médicinales, il devient impératif pour la médecine traditionnelle d'intégrer une approche évaluative des risques/bénéfices comme stratégie éthique de protection des usagers de soins. En effet, les nouvelles méthodes de préparation et l'association de plantes médicinales peuvent altérer le profil chimique, toxicologique, voir pharmacologique des plantes médicales utilisées traditionnellement. A travers une étude qui s'est déroulée en 2013 dans trois villes (Kinshasa, Kikwit et Kananga), le présent article analyse les perceptions que se font les tradipraticiens sur les essais des associations de nouvelles plantes médicinales ainsi que les freins liés à des essais thérapeutiques respectueux des normes éthiques de la recherche.
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