Résumé :
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[BDSP. Notice produite par CREAIORSLR 9R0xlDlI. Diffusion soumise à autorisation]. Les arrêts maladie relèvent d'enjeux médicaux et économiques considérables, mais leurs justifications sont peu connues. Notre objectif était de décrire les justifications médicales des arrêts maladie en termes nosologiques, fonctionnels et contextuels. Étude transversale basée sur 1 143 certificats d'arrêt maladie recueillis par la Caisse primaire d'Assurance maladie du Rhône en février 2011. Les justifications médicales de ces arrêts maladie ont été classifiées en termes nosologiques selon la Classification internationale des soins primaires (CISP-2) et en termes fonctionnels et contextuels selon le "questionnaire AT-CIF", dérivé de la Classification internationale du fonctionnement (CIF). Parmi les 1073 arrêts maladie comportant une justification médicale (93,9%), 757 (70,5%) ont pu être classés uniquement selon la CISP-2, et 316 (29,5%) simultanément selon la CISP-2 et le questionnaire AT-CIF. Les problèmes de santé les plus souvent rapportés dans les justifications des arrêts maladie concernaient les appareils respiratoires (26,9%), ostéo-articulaire (21,7%), psychologique (13,7%), digestif (12,1%), les problèmes généraux (10,7%), la grossesse (3,5%) et l'appareil neurologique (2,9%). En complément, 346 déficiences fonctionnelles, cinq restrictions d'activité et un obstacle environnemental ont été identifiés. Les justifications médicales des arrêts maladie sont renseignées presque systématiquement en termes nosologiques, et dans moins d'un tiers des certificats en termes fonctionnels et/ou contextuels. Une formation des praticiens à l'évaluation fonctionnelle et contextuelle pourrait leur permettre de décider au mieux de l'indication et de la durée des arrêts de travail, et faciliter la communication autour du patient. (Résumé auteur).
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