Résumé :
|
[BDSP. Notice produite par INPES DR0xFDCm. Diffusion soumise à autorisation]. L'objectif était de mieux comprendre les facteurs structurels liés à l'intérêt suscité par des intervention automatisées "sur mesure" d'aide au sevrage tabagique. Dans un essai contrôlé randomisé prospectif avec des interventions uniquement proposées et non obligatoires, les participants ont été randomisés selon les modalités suivantes : système expert sur internet (QuitCoach) ; programme d'envoi de SMS (OnQ) ; les 2 dans un ensemble intégré ; le choix d'utiliser l'un ou l'autre ou les 2 à la fois ; un site web statique comme condition de contrôle (pas pris en compte ici). Les participants étaient 3530 fumeurs ou ex-fumeurs ayant récemment arrêté recrutés parmi 2 populations : d'une part ceux qui cherchent des informations sur le sevrage tabagique, pour la plupart recrutés par téléphone, et d'autre part un groupe contacté "à froid" recrutés à partir d'un panel Internet. 60,1% des participants ont d'abord accepté l'intervention qui leur était proposée, mais seuls 42,5% l'ont utilisée. L'intérêt suscité par chaque intervention diffère sensiblement selon l'origine du recrutement et sa modalité (téléphone ou Internet). OnQ était un peu plus populaire dans l'ensemble, en particulier dans l'échantillon des demandeurs. Un meilleur intérêt global pour l'intervention a été constaté dans le groupe qui avait le choix. Une intervention basée sur le web est la plus attrayante si l'invitation à l'utiliser est faite par Internet, tandis qu'une intervention par téléphone (sms) est plus susceptible d'être utilisée si l'offre est faite par téléphone. Proposer des interventions automatiques sur des plates-formes multiples permet un choix maximum et une plus grande utilisation globale de l'aide à l'arrêt, quelle que soit sa forme.
|