Résumé :
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[BDSP. Notice produite par APHPDOC FFFHR0xJ. Diffusion soumise à autorisation]. Le processus thérapeutique de prise en charge de l'autisme, sujet d'actualité soumis à controverse depuis la publication par la Haute Autorité de santé en 2012 de recommandations excluant la psychanalyse, amène questionnements et critiques dans le domaine de la psychiatrie. En effet jusque-là, deux courants s'opposaient : l'approche psychanalytique et l'approche cognitivo-comportementaliste. Mais avant de prôner telle ou telle méthode, peut-être serait-il bon de penser la situation en termes éthiques, en replaçant patient et soignant, les principaux protagonistes, au centre des préoccupations, et en dégageant ainsi les diverses représentations qui cohabitent. Ce n'est pas tant le moyen que la fin qui est ici mis en jeu : avec quelle intention thérapeutique aborde-t-on l'autisme ? À travers l'expérience d'une éducatrice spécialisée québécoise qui a assuré l'application de la méthode comportementaliste Lovaas auprès d'un enfant autiste, puis en se référant à des documents issus de la littérature psychanalytique, cet article explore via une démarche herméneutique les différentes facettes des interactions qui ont lieu entre patient, soignant et traitement, piliers d'une prise en charge de l'enfant autiste considéré dans sa globalité et sa subjectivité. (R. A).
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