Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS 9EEq8R0x. Diffusion soumise à autorisation]. Problème En 2003, la gestion des premiers stades de l'épidémie du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) par la Chine a été fortement critiquée et généralement considérée comme non optimale. Approche Après l'épidémie de SRAS, la Chine a investi massivement pour améliorer sa surveillance, sa préparation aux situations d'urgence et sa capacité de réponse, et pour renforcer les établissements de santé publique. En 2013, le retour sur ces investissements a été évalué par l'examen de la réponse précoce de la Chine à l'émergence du virus de la grippe aviaire A (H7N9) chez l'homme. Environnement local Des cas d'infection humaine au nouveau virus de la grippe ont été détectés en Chine le 26 février 2013 par le système de surveillance nationale des pneumonies d'étiologie inconnue. Changements significatifs Le 31 mars 2013, la Chine a notifié à l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) les premières infections humaines au virus A (H7N9) enregistrées. Les marchés de volaille - qui ont été rapidement identifiés comme des sources majeures de transmission du virus A (H7N9) à l'homme - ont été fermés dans les zones touchées. La surveillance a été renforcée chez l'homme et les volailles, et les recommandations techniques ont été rapidement mises à jour et diffusées. Les autorités sanitaires ont collaboré avec l'OMS dans les domaines de l'évaluation des risques et de la communication des risques. Les nouveaux cas ont été signalés rapidement et publiquement. Leçons tirées Les infrastructures concernées, les systèmes de surveillance et la capacité de réponse doivent être renforcés en prévision des futures urgences causées par les menaces de maladies émergentes ou existantes. Les résultats des évaluations des risques et les autres données doivent être communiqués rapidement et publiquement, et ces communications ne doivent pas compromettre la publication ultérieure des données dans les revues scientifiques. La coordination entre les services de santé publique et les services vétérinaires serait plus forte pendant une situation d'urgence si ces services avaient déjà engagé une planification préalable commune.
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