Titre :
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Global methylmercury exposure from seafood consumption and risk of developmental neurotoxicity : a systematic review (2014)
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Auteurs :
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Mary-C SHEEHAN ;
Thomas-A BURKE ;
Department of Health Policy and Management, Johns Hopkins Bloomberg School of Public Health (Baltimore, Etats-Unis) ;
Ana NAVAS-ACIEN ;
Department of Environmental Health Sciences, Johns Hopkins Bloomberg School of Public Health (Baltimore, Etats-Unis) ;
Patrick-N BREYSSE ;
John MCGREADY ;
Mary-A FOX
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Type de document :
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Article
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Dans :
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Bulletin of the world health organization (vol. 92, n° 4, April 2014)
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Pagination :
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254-269
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Langues:
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Anglais
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Mots-clés :
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Exposition
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Poisson
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Consommation
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Facteur risque
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Risque
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Développement
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Système nerveux
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Médecine tropicale
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OMS
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Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS 8R0xqsl8. Diffusion soumise à autorisation]. Objectif Examiner les biomarqueurs de l'ingestion de méthylmercure (MeHg) chez les femmes et les enfants des populations consommant des poisson et fruits de mer au niveau mondial et caractériser le risque comparatif de la neurotoxicité sur le développement du foetus. Méthodes Une recherche a été effectuée dans la documentation publiée rapportant les quantités totales de mercure (Hg) dans les cheveux et le sang des femmes et des enfants. Ces biomarqueurs ont été validés comme étant des mesures indirectes du MeHg, une neurotoxine que l'on trouve principalement dans les poissons et fruits de mer. Les biomarqueurs moyens et terminaux ont été extraits, stratifiés par contexte de consommation de poisons et fruits de mer et groupés par catégorie. Les médianes pour les distributions groupées des biomarqueurs moyens et terminaux ont été comparées avec le niveau de référence établi par un comité mixte d'experts de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et l'Organisation mondiale de la Santé (OMS). Résultats Les critères de sélection ont été satisfaits par 164 études concernant des femmes et des enfants dans 43 pays. Les biomarqueurs moyens groupés suggèrent une ingestion de MeHg plusieurs fois supérieure à la référence FAO/OMS chez les riverains consommateurs de poissons et vivant à proximité d'une zone d'orpaillage à petite échelle et bien au-delà de la référence chez les consommateurs de mammifères marins dans les régions arctiques. Dans les régions côtières de l'Asie du Sud-Est, du Pacifique occidental et de la Méditerranée, les biomarqueurs moyens se rapprochent de la référence. Bien que les deux premiers groupes aient un risque de neurotoxicité plus important que les derniers groupes, les régions côtières abritent le plus grand nombre de personnes à risque. Les biomarqueurs terminaux dans toutes les catégories indiquent que l'ingestion de MeHg est supérieure à la valeur de référence. Conclusion Il y a un besoin de politiques pour réduire l'exposition au Hg chez les femmes et les enfants, ainsi que pour surveiller les populations à haut risque, dont la majorité vit dans les pays à revenu faible et intermédiaire.
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