Résumé :
|
[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS R0x8HDpG. Diffusion soumise à autorisation]. Objectif Illustrer l'utilisation d'une nouvelle méthode de définition des zones desservies par les établissements de soins de santé en fonction de leur utilisation par les patients. Méthodes Les zones desservies par 6 établissements de soins de santé en Ouganda ont été déterminées en utilisant le rapport cumulatif des cas : c'est-à-dire le rapport des utilisations observées sur les utilisations attendues d'un établissement par les patients provenant de petites zones administratives et consultant pour une maladie particulière. Le rapport cumulatif de cas pour les consultations liées au paludisme a été déterminé à l'aide des données du Projet de Surveillance du Paludisme en Ouganda. Les zones desservies ont également été obtenues en utilisant différentes distances en ligne droite et différentes distances de réseau routier à partir de l'établissement. Ensuite, le taux cumulatif des cas de paludisme a été calculé pour chaque zone desservie, telle que déterminée à l'aide des trois méthodes. Résultats Le taux cumulatif des cas de paludisme de la première année variait considérablement en fonction de la méthode utilisée pour définir les zones desservies. Avec l'approche des rapports cumulatifs des cas, la zone desservie pouvait inclure des zones non contiguës. Avec les approches des distances, le dénominateur augmentait considérablement avec la distance, alors que le numérateur n'augmentait que légèrement. Le plus grand taux cumulatif des cas pour 1 000 habitants a été obtenu pour l'établissement de Kamwezi : 234,9 (intervalle de confiance à 95%, IC : 226,2-243,8) pour une distance en ligne droite de 5 km, 193,1 (IC à 95% : 186,8-199,6) pour l'approche de rapport cumulatif des cas et 156,1 (IC à 95% : 150,9-161,4) pour une distance de réseau routier de 5 km. Conclusion II est possible d'utiliser le rapport cumulatif des cas pour les consultations liées au paludisme afin de déterminer les zones desservies par les établissements de soins de santé. En outre, cette approche prend en compte les adresses réelles des patients, alors que ce n'est pas le cas lorsque l'on utilise les distances à partir des établissements de soins de santé.
|