Résumé :
|
[BDSP. Notice produite par InVS oj9rpR0x. Diffusion soumise à autorisation]. Objectifs : estimer les fréquences des hommes avec un dosage de l'antigène spécifique de la prostate (PSA), une biopsie et un cancer de la prostate (CPr) nouvellement pris en charge, ainsi que les traitements et leurs complications. Méthodes : l'étude a porté sur près de 11 millions d'hommes de 40 ans et plus couverts par le régime général d'assurance maladie entre 2009 et 2011 et sur les informations les concernant issues du Sniiram (système national d'information inter-régimes de l'assurance maladie). Résultats : en 2011, environ 30% des hommes sans CPr ont eu au moins un dosage du PSA, 0,5% une biopsie de la prostate et 0,4% un CPr nouvellement pris en charge, avec des variations départementales importantes. Les médecins généralistes avaient prescrits 87% des tests. Le PSA libre rendait compte de 21% des 4,2 millions de tests. Après un dosage du PSA en 2010,2,1% des hommes ont eu une biopsie l'année suivante et 1% un CPr pris en charge. Parmi ceux présentant un CPr, près de 80% ont eu au moins un traitement spécifique dans les deux années suivantes. Chez les hommes de 50-69 ans, près de 66% ont eu une prostatectomie isolée et, parmi eux, 61% un traitement médicamenteux pour trouble de l'érection et 18% pour troubles urinaires lors des deux ans de suivi. Discussion - Conclusion : le dosage du PSA en France correspond à un dépistage de masse, contrairement aux recommandations de la Haute Autorité de santé. L'hétérogénéité géographique des pratiques et l'utilisation importante du PSA libre, plus coûteux, doivent conduire à une réévaluation des pratiques. L'information du patient doit prendre en compte la fréquence élevée des troubles liés aux traitements. (R.A.).
|