Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS R0xHqJtJ. Diffusion soumise à autorisation]. La pollution de l'air à l'intérieur fait l'objet d'un intérêt croissant qui se justifie par le temps passé par l'ensemble de la population à l'intérieur de locaux et par la grande diversité des aérocontaminants présents. En effet, la pollution intérieure est multiforme, chimique, biologique, physique avec de nombreuses sources, continues ou ponctuelles, liées aux caractéristiques des bâtiments et aux habitudes de vie des occupants. Ainsi, l'exposition de la population à ces différents polluants et notamment des personnes sensibles comme les enfants, les personnes âgées, les sujets immunodéprimés peut être non négligeable et reste encore actuellement mal connue. La qualité de l'air intérieur, que ce soit pour la contamination biologique ou chimique, dépend des sources de pollutions intérieure et extérieure et des conditions de ventilation et du renouvellement de l'air dans les espaces clos. Les contaminants microbiologiques sont nombreux et hétérogènes : moisissures, bactéries, virus, pollens, allergènes de chat, de chien, d'acariens, de blattes, etc. Cet article s'attache à préciser pour quelques-uns de ces contaminants, les sources, les niveaux dans les espaces clos et les connaissances concernant leur effet sanitaire. Cette synthèse permet de mettre en lumière la multiplicité et la complexité des contaminations biologiques dans les environnements intérieurs ainsi que la difficulté de la mise en évidence des effets sanitaires. La mesure de l'exposition à ces contaminants s'avère souvent complexe, imparfaite et coûteuse. Par ailleurs, actuellement en France peu de données sont disponibles dans tous les lieux de vie. Les études doivent se poursuivre pour améliorer les techniques de mesure et les connaissances sur les niveaux d'exposition, les déterminants et les effets sur la santé.
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