Résumé :
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La construction d’une prison se doit de fournir un lieu tout à la fois d’enfermement et de discipline, d’hébergement et de restauration, de formation et de soins, de travail et d’occupations, d’accueil et de visites. Autant d’injonctions que l’architecte doit intégrer pour faire de la prison cet espace tout autant exceptionnel que nécessaire, ordonné qu’évolutif. Mais qu’il s’agisse de l’histoire de l’architecture carcérale ou de la construction d’un établissement pénitentiaire, il y a, au commencement, des mots. Des mots qui deviennent des murs. Les murs, à leur tour, agissent sur la vie sociale en rendant possible ou en empêchant, en favorisant ou non certains usages. C’est ce processus complexe que les contributions issues du colloque organisé en décembre 2010 à l’École nationale d’administration pénitentiaire (ENAP) tentent d’éclairer. (4ème de couv.)
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