Titre : | Que faut-il attendre des taxes nutritionnelles ? |
Auteurs : | Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) (Paris, FRA) ; Cécile Bonnet ; Vincent Réquillart |
Type de document : | Article |
Editeur : | Paris [FRA] : INRA, 2014/09 |
Collection : | INRA Sciences sociales |
Description : | 4p. / fig. |
Langues: | Français |
Mots-clés : | Alimentation ; Obésité ; Lutte ; Taxe ; Taxe produit ; Prix ; Augmentation ; Aliment ; Boisson ; Impact ; Consommation alimentaire ; Comportement alimentaire ; France |
Résumé : | Pour lutter contre la montée de l’obésité, les pouvoirs publics ont depuis une dizaine d’années, mis en place des politiques visant à modifier les comportements alimentaires. En France, le ministère de la Santé a lancé en 2001 le Programme National Nutrition Santé (PNNS). L’essentiel des instruments de politiques mis en œuvre vise à apporter de l’information aux consommateurs pour qu’ils fassent des choix plus «avisés» d’un point de vue nutritionnel. Cependant, les actions menées jusqu’à présent n’ont pas permis de stopper significativement la croissance de l’obésité. D’autres types d’instruments, visant à modifier l’environnement de marché des consommateurs, ont été peu utilisés. Parmi ceux-ci, la modification des prix via des taxes ou subventions est une option souvent débattue mais rarement mise en place. En Europe, plusieurs pays comme la Hongrie, la Finlande ou le Danemark ont introduit récemment des taxes sur les produits jugés délétères pour la santé. En France depuis le 1er Janvier 2012, les Boissons Rafraichissantes Sans Alcool (BRSA) sont taxées à hauteur de 7,16 centimes d’euros par litre. A partir de l’exemple de la France, les auteurs présentent une synthèse des effets potentiels de la mise en œuvre de taxes nutritionnelles. |
En ligne : | http://ageconsearch.umn.edu/bitstream/184333/2/iss14-2.pdf |
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