Titre : | Mental health risk factors for native and non-native children in Lithuania |
Auteurs : | Thi Viet Phuong HA |
Type de document : | Mémoire |
Année de publication : | 2013 |
Description : | 39p. / tabl., fig., ann. |
Langues: | Anglais |
Classement : | MPH13/ (Master EHESP International master of public health - MPH) |
Mots-clés : | Enfant ; Lituanie ; Russie ; Ethnie ; Minorité culturelle ; Etranger ; Autochtone ; Santé mentale ; Psychopathologie ; Parent ; Prévention santé ; Soins ; Facteur risque |
Résumé : |
Contexte: D’après le recensement Soviétique de 1989, 9,4% des habitants de Lituanie appartenaient à l’ethnie Russe, qui est l’une des origines étrangères la plus représentée parmi les habitants. On envisage ici d’étudier les effets de l’appartenance à une minorité sur la santé mentale des enfants en Lituanie, en comparant les enfants de parents Lituaniens à ceux de parents étrangers. Méthodes: Les données de cette étude sont issues d’un sondage de The School Child Mental Health Europe (SCMHE) réalisé auprès d’élèves âgés de 6 à 11 ans. Au total 958 enfants Lituaniens répondant aux critères d’éligibilités ont participé, parmi lesquels 11,59% sont originaires d’une famille non-Lithuanienne. Afin d’évaluer les problèmes mentaux chez les enfants, on les soumet au Dominique Interactive (DI) et leur parents et professeurs au Strength and Difficulties Questionnaires. Les informations issues de ces trois sources sont combinées pour déterminer les soins et méthodes de prévention à apporter aux enfants atteints de problèmes psychologiques. Un modèle de régression logistique est utilisé pour savoir dans quelle mesure les variables déterminantes sont à associer à des troubles mentaux. Résultats: 25,5% des enfants d’origine étrangère, contre 16,6% des Lituaniens, ont reporté avoir des troubles internalisés selon eux (p = 0,022). Il n’y a pas de différence de troubles entre les deux groupes d’après les résultats obtenus chez les parents et professeurs. Les enfants de parents non Lituaniens ont un risque plus grand de troubles internalisés que les enfants de Lituaniens, avec un ratio OR avant et après rajustement de 1,74 (1,09 – 2,76) et 1,87 (1,14 – 2,76) respectivement. De plus, en considérant d’autres variables dans cette analyse multidimensionnelle, on peu citer d’autres facteurs de risque générant des troubles internalisés chez enfants : le fait d’être une fille, le manque d’attention des parents, ou encore une mère fumeuse. Conclusion: Être d’une origine minoritaire est un facteur de risques psychologiques internalisés pour les enfants de Lituanie. D’autant que cela n’est pas perçu par les parents ou professeurs. Ce point pourrait être étudié pour approfondir le sujet.(R.A.)
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Diplôme : | Master MPH of public health |
Plan de classement simplifié : | Master of Public Health - master international de Santé Public (MPH) |
En ligne : | http://documentation.ehesp.fr/memoires/2013/mph/ha.pdf |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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080454 | MPH13/0005 | Mémoire | Rennes | Magasin | Empruntable Disponible |
Documents numériques (1)
mph/ha URL |