Résumé :
|
Le foisonnement de nouvelles techniques médicales, l’augmentation des besoins de santé d’une population vieillissante et la baisse d’attractivité de certaines zones géographiques dans un contexte de démographie médicale peu favorable, la demande en plein essor de soins esthétiques ou de conforts poussent les médecins et les autorités sanitaires à modifier leur vision traditionnelle de l’exercice médical par rapport aux non-médecins soit à l’échelle collective par la mise en jeu de transfert de compétence, soit à l’échelle individuelle par la délégation d’actes médicaux. Toutefois, dans ce dernier cas, tout médecin donneur d’ordre doit garder à l’esprit qu’il est dépositaire et non propriétaire de l’« habilitation générale » qui lui a été confiée par la société au travers de son doctorat d’État (et non d’université) et par ses pairs au travers de l’inscription à l’Ordre des médecins. Il ne peut donc sous-traiter à sa guise les actes médicaux. (extrait R.A.)
|