Résumé :
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Les migrations sont historiquement un élément central de la formation de la grande majorité des sociétés. Les mobilités de populations ont conduit l'espèce humaine, tout au long de son histoire, à occuper des territoires et à les mettre en valeur. Ces mobilités ne sont devenues migrations internationales qu'avec la constitution des États nations, la fin des empires coloniaux et le découpage géopolitique de la planète. Avec l'internationalisation des flux migratoires et l'extension du rayon d'action des migrants internationaux, la distinction habituelle entre pays d'émigration et pays d'immigration s'estompe face aux combinaisons de plus en plus complexes de fonctions ou de rôles dans l'espace migratoire. Les 230 millions de migrants entraînent avec eux des modifications de l'existence de leurs familles, de leurs communautés et de l'ensemble des citoyens. Ils questionnent les conceptions de l'État, de l'intégration économique et politique et, toujours, du respect des droits humains. Toutes sortes d'enjeux s'entremêlent dans ce monde aux multiples facettes migratoires : enjeux locaux et internationaux, culturels, sociaux et démographiques, enjeux symboliques et matériels, apparents ou masqués, enjeux intellectuels aussi sur le plan de la connaissance et de la réflexion éthique. (4ème de couv.)
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