Résumé :
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Depuis la dégradation de la "note" des médicaments de la maladie d'Alzheimer par la HAS, leur prescription a fortement baissé, générant plus de 100 millions d'euros d'économie pour l'année 2013. Un changement de pratiques qui est intervenu dans le contexte particulier du post-Médiator et de l'abrogation en Conseil d'Etat de la recommandation Alzheimer. L'auteur, à l'origine du refus de la prescription systématique des anticholinestérasiques (traitements spécifiques de la maladie d'Alzheimer), propose un regard sur la réévaluation des médicaments de la maladie d'Alzheimer puis conclut sur des propositions ciblées autour de l'intérêt du patient : s'il n'y a rien à attendre d'un quelconque médicament, les millions économisés pourraient servir à financer des postes de professionnels dans bon nombre d'établissements.
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