Résumé :
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Ce qui est abordé dans cette troisième partie du dossier, est plus complexe puisqu’après avoir analysé des situations où l’EBM avait sa place, et rien de plus que sa juste place, à côté d’autres outils décisionnaires, il s’agit maintenant de rendre compte des situations où l’EBM ne devrait jamais être utilisée comme référentiel, notamment lorsque le devoir est de redonner sa place au bon sens. Ainsi les préconisations où l’EBM ne devrait jamais être utilisée comme référentiel sont : 1) lorsque les données factuelles, stables et acquises de longue date, ne justifient plus la prolongation des études ; 2) lorsque le bon sens dépasse toutes les données possibles ; 3)lorsque le critère devient caduc ; 4)lorsque les évidences s’accumulent d’elles-mêmes ; 5)lorsqu’il y a entrave au progrès sanitaire et à la recherche ; 6) lorsqu’il y a collusion prématurée entre recherche fondamentale et recherche clinique ; 7)lorsque la manœuvre est trop grossière ; 8)lorsqu’un objectif est inacceptable ; 9)lorsque la biologie est bafouée ; 10)lorsque le contexte interdit tout réductionnisme… Les exemples se comptent par centaines de milliers dans les revues médicales les plus prestigieuses. Quelques-uns sont cités dans l’article.
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