Résumé :
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La manne publique se tarit. Dans les secteurs sanitaire et médico-social, les établissements déficitaires sont toujours plus nombreux ; ceux qui restent bénéficiaires voient leurs marges se réduire. Pour se redresser ou préserver leur capacité d’investissement, les établissements se restructurent, se regroupent, unissent leurs forces. Tous prennent acte de cette contrainte financière durable, et tentent de s’en saisir de manière positive. Deux économistes nous donnent leur point de vue : - Jean de Kervasdoué, professeur titulaire de la chaire d’économie et de gestion des services de santé au Conservatoire national des arts et métiers (Cnam) : « On ne questionne pas la pertinence des pratiques cliniques ». – Brigitte Dormont, professeure titulaire de la chaire « santé » Dauphine (institut Louis-Bachelier), membre du Conseil d’analyse économique (CAE) : « Les ARS devraient avoir la main sur tous les budgets ». Deux articles proposent, l’un la voie étroite de l’économie sociale et solidaire, l’autre des partenariats pour se diversifier comme le « Noble âge », groupe médico-social nantais et « Clinipole », groupe sanitaire montpelliérain qui ont adopté des stratégies parallèles.
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