Résumé :
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Sans conteste, la déficience intellectuelle fait historiquement partie des premiers champs de handicap investigués en vue de mieux appréhender et de mieux répondre à des personnes longtemps incomprises voire rejetées par notre Société. Dans cette logique, les premières observations, les premières recherches cliniques, les premiers établissements ont largement bénéficié aux personnes avec déficience(s) intellectuelle(s). De fait, les politiques de solidarité se sont peu à peu tournées vers d'autres publics, par nécessité et équité. La recherche a également semblé (semblé seulement) marquer le pas afin de se concentrer sur d'autres problématiques, d'autres domaines peu ou mal explorés jusqu'alors. Mais le risque est grand : celui d'imaginer que l'ensemble des besoins est couvert, celui de croire que la science maîtrise complètement cette question et qu'il serait alors inutile d'approfondir la recherche, l'observation, la planification au service des personnes avec déficiences intellectuelles. (RA)
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