Résumé :
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Ces dernières années de hauts responsables de la psychiatrie anglo-saxonne ont vigoureusement critiqué la classification américaine des maladies mentales, le DSM, mais ces critiques sont peu connues en France. Cet article en propose une synthèse. Elles montrent que la fiabilité du DSM-IV est satisfaisante pour les pathologies sévères et médiocre pour les autres. De plus, sa validité est faible puisque la plupart des patients souffrent d'une combinaison de troubles mentaux supposés distincts et que la limite entre le normal et le pathologique se révèle très imprécise en pratique clinique. Ce manque de scientificité reflète simplement notre ignorance concernant les troubles mentaux. Le DSM est pourtant largement utilisé par une multitude d'acteurs. S'appuyant sur les études américaines, l'article présente ensuite quelques conséquences découlant de l'état actuel du DSM. (RA)
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