Résumé :
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L'évolution sociale et politique a conduit le pays a deux attitudes contradictoires. La décentralisation et la nouvelle distribution des compétences a entraîné la création de services d'action sociale départementaux dont les rapports les uns avec les autres ne sont guère évidents, ce qui amène des disparités dont certaines sont assez fortes et à une parcellisation de l'action sociale, que ne parviennent plus à réguler suffisamment les services de l'Etat. En même temps que se produit cet éclatement à travers les divers territoires, on s'aperçoit que la politique sociale ne saurait se limiter à l'action sociale. Elle touche de nombreux autres secteurs : justice, jeunesse, éducation, environnement, immigration, travail, santé, loisirs, sans oublier les finances. Si les territoires géographiques sont dispersés, les territoires de compétences auraient besoin de se rapprocher pour mener une politique claire, qui permette vraiment de lutter contre l'individualisme et faire société, car il n'y a pas de citoyenneté sans sentiment d'appartenance.[...] Ce numéro de Vie sociale doit aider à prendre toutes les dimensions de l'évolution d'une société qui a besoin de réfléchir sur elle-même et d'approfondir son mode de fonctionnement. (RA)
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