Résumé :
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Les jeunes en établissements spécialisés se heurtent souvent à plus d'obstacles que ceux qui ont poursuivi leur scolarité en milieu ordinaire. C'est pourquoi, dans le secteur médico-social, il faut repenser les dispositifs de formation. Quels emplois pour ces jeunes ? Trois constats primordiaux : un taux d'insertion professionnelle plus faible pour les déficients visuels, un faible taux de qualification, l'ajout d'un handicap associé ; d'où la nécessité pour les établissements médico-sociaux d'adapter leurs réponses. La diversification s'impose. Le nombre, pourtant restreint, des formations proposées touche des spécialités très différentes. Un autre facteur entre en ligne de compte pour favoriser l'insertion : l'autonomie. Son niveau est déterminant pour accéder à l'emploi. Par conséquent, comment réagir ? Innover ! Les besoins des jeunes déficients visuels une fois identifiés, des initiatives sont déjà à considérer. Mais il faudra aussi tenir compte de tous ceux pour lesquels un projet qualifiant s'avère difficilement réalisable. Depuis 2009, de nouvelles pistes de recherche et des actions sont en cours à l'institut public pour handicapés visuels de Vertou. L'objectif fixé en réponse à cette interrogation : comment "redessiner l'insertion professionnelle" ?(RA)
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