Résumé :
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Si la médecine physique et de réadaptation (MPR) est une spécialité médicale devenue universelle par sa diffusion géographique, elle est aujourd'hui questionnée sur son identité, ses principes, ses catégorisations, sur sa place dans l'organisation des soins. N'est-elle qu'une forme coûteuse et maniérée de convalescence ? Apporte-t-elle, face au corps blessé, un cadre sémiologique spécifique, des pratiques professionnelles singulières qui influencent de façon significative son devenir vital et fonctionnel ? L'auteur analyse ici deux articles récents qui montrent la part de cette discipline dans la survie des personnes handicapées accueillies en milieu sanitaire.
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