Titre : | La surdité permanente de l'enfant relève-t-elle du dépistage néonatal ? (2009) |
Auteurs : | René DAUMAN ; N. GARABEDIAN ; M. Roussey ; Assurance maladie. Journée scientifique. 1. (25/03/2009; Paris) |
Type de document : | Article |
Dans : | Pratiques et organisation des soins (40, 3, 2009) |
Pagination : | 207-212 |
Langues: | Français |
Mots-clés : | Implant phonatoire ; Apprentissage cognitif ; Enfant ; Dépistage ; Diagnostic précoce ; Nouveau né ; Langage ; Personne handicapée ; Trouble audition ; Prise charge |
Résumé : | Dans le contexte actuel de la discussion sur l'opportunité d'un dépistage néonatal généralisé, six questions servent de fil conducteur. La surdité permanente de l'enfant est-elle un problème de santé publique ? Si le degré de surdité concerné et sa prévalence paraissent consensuels, la réponse au critère de gravité nécessite tact et respect. Les questions sur l'identification à un stade latent, l'existence d'un test de dépistage simple, fiable et bien accepté et le bénéfice en termes d'âge diagnostique sont, comparativement, plus simples, le dépistage néonatal faisant doubler la proportion d'enfants sourds identifiés avant l'âge de 6 mois. Le meilleur développement des enfants sourds sous l'effet d'une prise en charge précoce a mis du temps à être démontré. Parmi les enfants sourds profonds congénitaux ayant reçu un implant cochléaire, le développement du langage oral est plus rapide chez ceux implantés entre 12 et 24 mois. Si on prend en compte l'ensemble des degrés de surdité, l'instauration précoce (avant 9 mois) de la prise en charge conduit, à l'âge de 8 ans, à un langage réceptif (fondé sur tous les moyens de communication) significativement plus élevé. Les faux-positifs du dépistage néonatal ont-ils un inconvénient à long terme ? D'après une étude comparative récente sur des familles dont les enfants avaient eu un dépistage faussement positif et d'autres chez lesquels le dépistage avait permis de conclure d'emblée à une audition normale, l'anxiété parentale est similaire à l'âge de 6 mois. Mais dans le groupe des faux-positifs, 60 % des parents reconnaissent vérifier souvent que leur enfant entend bien. (RA) |
Documents numériques (1)
![]() En ligne URL |