Résumé :
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Finir sa vie en établissement médico-social est une angoisse commune qui apparaît comme une forme de mort sociale. Nombre d'entre nous finirons nos jours dans un tel établissement. Comment y vit-on donc ? Quelles formes de sociabilité se nouent entre les résidents ? Comment se développent des relations, se constituent des affinités quand rien, bien souvent, ne renvoie à un quelconque partage dans la vie d'avant, quand même rien ne disposait à se rencontrer et à partager une existence commune, si ce n'est désormais une fin de vie ? Qu'est-ce que cette communauté non choisie et dont on n'attend rien, sur la base de laquelle on ne projette rien, mais dont on est néanmoins membre ? Comment, pour reprendre les mots de l'auteure, prend forme la vie commune au sein de ce type d'établissement, au sein de cette communauté de fait ? (RA)
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