Résumé :
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Au cours de ces 30 dernières années, la littérature a renforcé le traditionnel débat autour du modèle social et du modèle médical du handicap dans le domaine de la recherche scientifique. Selon les auteurs, privilégier les notions autour du "déficit" dans le domaine médical ou social revient à sous-estimer la richesse des expériences vécues par les personnes handicapées. Le concept de l'individu se perd au milieu des divers symptômes médicaux ou des différentes sources d'inégalités sociales. Les auteurs présentent ici deux autres nouveaux moyens de penser le handicap d'un point de vue positif : une étude sur l'éducation inclusive des enfants ayant des troubles sévères de l'apprentissage en se basant sur les théories de DELEUZE et GUATTARI, ils montrent ainsi les concepts émergeants qui décrivent de manière positive la déficience et son adaptation à la vie quotidienne ; une étude sur la situation des personnes déficientes motrices vivant dans le sud de l'Angleterre en se basant sur les théories de BOURDIEU. Ces deux théories permettent de mieux comprendre le fonctionnement de la personne handicapée dans la vie quotidienne. Pour les auteurs, ces perspectives théoriques, annoncent l'émergence de nouvelles connaissances pouvant éclairer l'évolution des notions de "handicap", "inclusion" et "exclusion", éléments constitutifs des expériences vécues par la personne handicapée.
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