Résumé :
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Un ensemble de représentations et de pratiques répandues dans le champ du handicap peut être considéré comme l'expression d'une culture du handicap. Cet article analyse la circulation des discours sur le handicap : qui parle de qui et comment il en parle ? Il met en regard des représentations dominantes du handicap émanant principalement de valides, de professionnels (le handicap ne devrait pas être, les enfants handicapés ne devraient pas naître, la parentalité parent d'enfant handicapé ne devrait pas exister) avec des représentations minoritaires émanant de personnes handicapées, de leurs proches (droit d'être handicapé, de naître handicapé, d'être parent d'enfant handicapé). Il s'avère que des acteurs différemment impliqués dans le champ du handicap (professionnels, parents, valides, handicapés) parfois ne parlent pas de la même chose quand ils parlent de handicap. Les décalages et/ou rencontres de représentations sont analysés plus spécifiquement pour la situation de surdité ; la représentation et l'expérience du handicap-surdité ne relève pas d'une évidence universelle, mais est influencée par diverses variables : les caractéristiques individuelles, les expériences de rencontre avec des personnes sourdes (caractéristiques des sourds rencontrés, circonstances de rencontre), les représentations sociales dominantes de l'anormalité, de la différence acceptable et de celle qui ne l'est pas. (RA)
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