Titre : | Les comptes de la protection sociale en 2006 (2007) |
Auteurs : | Alexandre Bourgeois ; Laurent Caussat ; Michel Duée ; Nadine LEBOURG ; Pascale LEVREY ; Direction de la Recherche des Etudes de l'Evaluation et des Statistiques (DREES) (Paris, FRA) |
Type de document : | Article |
Dans : | Document de travail, Série statistiques, DREES (120, 2007) |
Pagination : | 125 p. |
Langues: | Français |
Mots-clés : | Rémunération ; Chômage ; Union Européenne ; Exclusion sociale ; Coût social ; Politique fiscale ; Donnée statistique ; Personne âgée ; Invalidité ; Personne handicapée ; Accident travail ; Politique sociale ; Emploi ; Protection sociale ; Assurance maladie ; Sécurité sociale ; Assurance maternité |
Résumé : | En 2006, les dépenses liées à la protection sociale se sont accrues de 3,5 % (hors transferts) en valeur et de 1,6 % en termes réels. Les prestations de protection sociale perçues par les ménages (95 % des dépenses) ont progressé de +3,3 % en euros courants, et de +1,4 % en termes réels. Elles représentent 29,4 % du PIB, contre 29,6 % en 2005 et 29,4 % en 2004. Ce niveau est supérieur à la moyenne européenne (26,2 % en 2004). Ces tendances confirment le ralentissement observé l'année précédente, essentiellement imputable à la diminution des dépenses d'indemnisation du chômage et à la décélération des dépenses du risque maladie. Pour la seconde année consécutive, la croissance des ressources (hors transferts) de l'ensemble des régimes de protection sociale, +4,6 % en valeur, a été en 2006 plus rapide que celle des dépenses, tout en laissant subsister un besoin de financement. Le "taux de pression sociale", plus d'un point supérieur à celui de l'année précédente, s'est établi à 26,8 % du PIB, dont 22,8 % de prélèvements obligatoires sociaux. Les cotisations sociales, qui représentent les deux tiers des recettes (hors transferts), se sont accrues à un rythme légèrement supérieur à celui de la masse salariale (+4,2 % en valeur, contre +3,8 %). La nouvelle réforme du mode de compensation des exonérations de charges patronales intervenue en 2006 conduit à une forte augmentation du montant des impôts et taxes affectés (+27,5 %) et à une baisse des contributions publiques (-23,4 %). (RA) |
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