Résumé :
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Parmi les données quantitatives recueillies au XXè siècle, la présente étude est consacrée aux recours à l'hospitalisation psychiatrique. Trois grandes périodes se dégagent. De 1900 à 1939, les longues hospitalisations se traduisent par une augmentation du taux de patients présents un jour donné. De 1939 à 1946, le drame de la guerre s'exprime par une forte surmortalité des malades mentaux, malgré les mesures prises en leur faveur fin 1942. Enfin, de 1945 à la fin du siècle, les pratiques se transforment profondément : les taux d'entrées et de sorties augmentent considérablement, cependant que la baisse des durées d'hospitalisation produit la stabilisation puis la baisse du taux de patients présents un jour donné ; dans le même temps, l'évolution des recours diffère selon les diagnostics. Ces constats conduisent à préciser la notion de désinstitutionnalisation et à évoquer des questions restées sans réponse. (RA)
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