Résumé :
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En France, l'Etat et l'administration publique n'ont jamais eu de compétence exclusive dans le secteur de l'action sociale. Une mixité du public et du privé associatif prévaut, caractérisée par une culture plus ou moins partagée de l'intérêt général, voire du service public. Bien que les associations se soient développées dans de nouveaux domaines depuis les années 1980, elles s'inscrivent dans un paysage en profonde mutation. Elles doivent non seulement tenir compte des changements intervenus dans le portage politique du social, mais aussi de la décentralisation, du poids de la raison gestionnaire et de la norme concurrentielle, des directives européennes et de l'arrivée du marché dans un domaine autrefois protégé. Dans un tel contexte, comment réguler et stabiliser le secteur associatif qui pèse beaucoup plus lourd dans l'économie générale qu'on ne le dit souvent ? (RA)
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