Résumé :
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La scolarisation des élèves en situation de handicap, telle que l'institue la loi du 11 février 2005, est ambiguë et peut avoir des effets pervers (banalisation des difficultés, déni des processus psychiques d'adaptation et d'intégration, logique comportementaliste de compensation des conséquences du handicap...). L'hypothèse posée dans cet article est que seule une logique de formation fondée d'une part sur la distinction des conditions et limites de la scolarisation ordinaire, d'autre part sur la connaissance des effets des troubles importants des fonctions cognitives (TIFC) sur les comportements et les apprentissages et des pratiques pédagogiques adaptées, et enfin sur l'analyse des demandes parentales dans l'élaboration d'un projet fondé sur le sens, peut permettre le changement de regard sur la différence, l'altérité, qui déterminent une véritable reconnaissance de l'identité et de la citoyenneté. (RA)
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