Résumé :
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Cet article décrit les principaux résultats d'une étude qui a examiné le point de vue des responsables de résidence d'accueil sur les récentes transformations des services en santé mentale, et sur l'impact de ces dernières sur leur travail auprès des personnes souffrant de troubles mentaux graves. Les résidences d'accueil (plus communément nommées "familles d'accueil") représentent, au Québec, l'un des plus anciens modèles d'hébergement pouvant accueillir dans la communauté les personnes avec troubles mentaux graves. De fait, l'apparition des premières résidences d'accueil remonte au milieu des années 1950. Ainsi, bon nombre des individus qui ont dû quitter les unités de soins psychiatriques lorsque s'est amorcé au Québec le processus de désinstitutionnalisation, ont été placés dans des résidences d'accueil. Rappelons que les résidences d'accueil sont des habitations privées situées dans la communauté appartenant à des particuliers et dans lesquelles sont hébergées au plus, neuf personnes. Ces résidences d'accueil doivent offrir un environnement normal aux résidents, leurs responsables doivent veiller à la sécurité de ces derniers, en plus de leur procurer certains services matériels et d'encourager leur intégration sociale. Aujourd'hui les résidences d'accueil sont régies par la Loi 120 (Gouvernement du Québec, 1995) et sont désignées par l'appellation "ressource de type familial" (RTF). (RA)
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