Titre : | Le 1er baromètre sur les discriminations à l'embauche |
Auteurs : | Jean-François AMADIEU ; Adia Jobstore (Paris, France) |
Type de document : | Ouvrage |
Editeur : | Paris [France] : ADIA JOBstore, 2006 |
Description : | 39 p. / ill. |
Langues: | Français |
Mots-clés : | Travailleur handicapé ; Personne handicapée ; Intégration professionnelle ; Emploi ; Discrimination ; Qualification professionnelle ; Donnée statistique |
Résumé : | Le premier baromètre national sur les discriminations à l'embauche a été réalisé de l'automne 2005 à l'automne 2006 et 6461 CV ont été envoyés en réponse à 1340 offres d'emploi. Selon ce baromètre, avoir 48-50 ans, porter un patronyme maghrébin, avoir un handicap, être une femme avec des enfants ou encore "souffrir" d'une apparence disgracieuse sont, dans l'ordre, les principaux facteurs de discrimination à l'embauche. Le baromètre montre que la plupart des discriminations à l'embauche, à l'exception du handicap, se sont aggravées par rapport à une étude de 2004. En effet si la situation des personnes handicapées semble s'être un peu améliorée, elle reste nettement discriminante. Le candidat handicapé ayant une reconnaissance CDAPH a 2 fois moins de chances de décrocher un entretien d'embauche, avec 54 %. Il est plus particulièrement discriminé sur les professions intermédiaires tels que les postes de commerciaux, avec 19 % de chances d'accéder à un entretien. Cependant, la situation paraît s'être améliorée pour ce type de poste, comparativement à l'étude 2004. Le candidat handicapé a désormais 10 % de chances supplémentaires d'accéder au stade de l'entretien d'embauche. A noter que ce candidat est le seul à voir sa situation s'améliorer entre l'étude de 2004 et celle de 2006. Pour les postes de cadres, les chiffres sont particulièrement bons (82 %). Ce résultat peut s'expliquer par la pénurie de ce profil en situation de handicap. Concernant la variable régionale, ce candidat rencontre plus de difficultés en région PACA avec 2 fois moins de chances (39 %) d'être convoqué qu'en Ile-de-France. A contrario, sa candidature obtient un accueil plus positif dans le secteur tertiaire (60 %) que dans les secteurs de la construction et de l'industrie. Et peu importe la taille de l'entreprise, les taux varient entre 49 % et 57 %. |
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