Résumé :
|
A partir de l'analyse d'un cas de refus de neuroleptiques par un résident en établissement médico-social sont mis en avant quelques uns des problèmes soulevés par l'évolution du droit vers un respect accru de l'autonomie des patients. Les questions examinées concernent un conflit entre le respect de directives anticipées (art. 23, a, b Loi vaudoise sur la Santé publique) et la bienfaisance, principalement lorsque ces directives rédigées par le patient s'opposent à la seule thérapie actuellement disponible, mettant ainsi le patient en danger. Le praticien se trouve alors confronté à un dilemme opposant strict respect de la loi et devoir de bienfaisance.
|