Résumé :
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Il existe deux lectures de la loi du 11 février 2005 : d'une part, une liste de mesures législatives et d'autre part, une marche en avant. Elle poursuit quatre objectifs : un objectif culturel, un objectif politique, un objectif social et un objectif institutionnel. Au niveau culturel, la loi donne pour la première fois une définition du handicap. A côté des handicaps sensoriel, moteur, mental, celui-ci intègre désormais le handicap psychique et le polyhandicap. La loi croise deux approches, celle de la classification de Wood (la CIH) qui met l'accent sur les déficiences, et la classification internationale du fonctionnement et de la santé (la CIF) adoptée par l'OMS, qui prend en compte l'environnement de la personne. Au niveau politique la loi met l'accent sur l'accessibilité. L'objectif social concerne la prestation de compensation. Au niveau institutionnel, un système de réseau avec un pilote régulateur, la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA), et les acteurs de terrain, les Maisons départementales des personnes handicapées (MDPH), sont la pierre angulaire du système.
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